Archéologie et histoire

Mondher Mhamdi, Gourguen Davtian - CEPAM du CNRS Nice
Logiciels utilisés : ArcGIS
Public concerné : Tout public
Résumé : Disponible bientôt

Bertrand Moulin,  Fréderic Jallet, Najla Touati - INRAP
Logiciels utilisés : ArcGIS, Spatial Analyst, 3D Analyst, ArcScene
Public concerné : Tout public
Résumé : Un SIG en archéologie peut s’élaborer pour l’enregistrement et la conduite stratégique d’un chantier de fouille, pour la création d’une base de données spatialisée et l’édition de documents d’aide à la réflexion et destinés à la publication. Dans le cadre de la réflexion scientifique archéologique, le SIG devient aujourd’hui un outil incontournable. Cette communication se propose d’exposer les méthodes et les résultats obtenus lors de la mise en place d’un SIG sur un site de fouille de sauvetage dans la plaine de Vaise située dans la ville de Lyon. Cette logique s’inscrit dans la politique de déploiement des SIG en archéologie préventive à l’INRAP. Le site (1900m²) comprend une succession d’occupations : de la fin du Paléolithique à l’époque médiévale. La mise au jour des vestiges épipaléolithiques a constitué un enjeu scientifique majeur puisqu’il s’agit de la plus ancienne installation humaine identifiée sur l’agglomération lyonnaise. Cette découverte exceptionnelle dans un contexte taphonomique complexe a motivé l’élaboration d’un SIG qui représente la première application d’un processus ou mode opératoire réalisée sur une occupation préhistorique. Les deux étapes (terrain et études) dynamiques, marquées par les nouveaux échanges entre les différents acteurs selon les actions et données générées dans le SIG, depuis l’acquisition (microtopographie, constitution du BDS, photographie à la potence…) jusqu’au analyses spatiales (géostatistique, projections et profils stratigraphiques…) et la représentation cartographique (Atlas géo-historique), sont présentées. Un débat sur la (r)évolution des pratiques de l’archéologie et la systématisation de l’outil SIG est ouvert.

Mohamed Ben Jeddou - UMR 8167 "Orient et Méditerranée", CNRS, Universités Paris-I et IV, EPHE, Collège de France, Paris
Jean-Marie Castex - Université Internationale de la Mer, Nice
Claudine Dauphin - UMR 8167 "Orient et Méditerranée", CNRS, Universités Paris-I et IV, EPHE, Collège de France, Paris, CNRS UMR 8167
Logiciels utilisés : ArcGIS 10
Public concerné : Tout public
Résumé : Dans le cadre du Projet Palestine Troisième du CNRS ( UMR 8167, Orient et Méditerranée, Paris) que nous co-dirigeons et qui vise à suivre les fluctuations du rapport Homme-Milieu et Nomadisme-Sédentarisme en zone semi aride sur huit siècles, nous proposons une approche géo-spatiale appliquée à l'archéologie du paysage (comprenant notamment les facteurs relief, climat, végétation, sols et capacité agronomique) dans le but d'appréhender la dynamique diachronique du peuplement dans le Sud jordanien, de détecter et suivre les changements dans ce paysage qui met en jeu terres arables et désert, enfin d'évaluer le rôle de l'Homme dans ces changements et l'adaptation conséquente des populations.

Mme Dominique Baud - Laboratoire CNRS AUSONIUS
Françoise Pirot - CRN M2ISA
Nelly Martin - Laboratoire CNRS AUSONIUS  
Logiciels utilisés : Disponible bientôt
Public concerné : Tout public
Résumé : Disponible bientôt

Françoise Pirot, Claudia Damasceno - EHESS
Logiciels utilisés : ArcGIS, ArcInfo 9.3.1, ArcInfo Workstation 9.3.1
Public concerné : Tout public
Résumé : L’objectif de cette communication est de mettre en évidence l’importance de la connaissance du contexte historique et scientifique de production des cartes en vue de leur géoréferencement et de leur utilisation dans la construction d’un S.I.G historique sous ArcGIS-ArcInfo 9.3. En effet, bien que toutes les cartes utilisées dans cette recherche soient datées du XXe siècle, la diversité des échelles et des méthodes cartographiques ont imposé une attention particulière et des recherches spécifiques concernant leur mode de production ainsi que la compatibilité de leurs systèmes de référence. Notre objectif étant de pouvoir croiser ces cartes appartenant à des « générations géodésiques » différentes afin de faire de l’analyse spatiale et de créer de nouveaux produits cartographiques (cartes thématiques sur l'histoire urbaine de la ville de Mariana (Brésil)).

Zoé Petty, Jean-François Coulais - Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers ParisTech Equipe Gunzo
Logiciels utilisés : ArcGIS Desktop ArcEditor
Public concerné : Tout public
Résumé : Disponible bientôt

Claire Pichard - Université Reims Champagne Ardenne Laboratoire GEGENAA
Logiciels utilisés : ArcGIS (ArcMap et ArcCatalog)
Public concerné : Tout public
Résumé : Dans le cadre de l’étude du processus urbain de Reims, un travail de morphologie urbaine associé à une étude de topographie historique est réalisé afin de mettre en avant les moteurs de la construction de la forme urbaine. Cela impose de constituer un plan de référence préindustriel, à partir du cadastre napoléonien afin de situer les objets historiques et géographiques constitutifs de cet espace urbain. A partir des entités créées suite à la vectorisation du cadastre de 1819, les orientations du parcellaire, la forme et la densité des parcelles font ensuite l’objet d’un traitement statistiquement. Les formes présentes sur le plan du 19e siècle sont par la suite confrontées aux objets historiques construits dans une démarche de dématérialisation des sources écrites, archéologiques, architecturales et géographiques. Différentes organisations et éléments structurants de l’espace rémois sont ainsi dégagées et expliquées depuis l’époque gallo-romaine jusqu’au 19e siècle. Ainsi la réactivation de la trame antique de la ville est mise en évidence et l’héritage du decumanus maximus est revu.